la consommation de produits alimentaires bio en hausse de 14% par an en France

Vous êtes toujours plus nombreux à consommer des produits bio. Notre site biofermier.com est en phase de construction. Nous recherchons activement nos partenaires, des fermes locales et bio qui souhaitent vendre leur production directement au consommateur tout en privilégiant les circuits courts et donc en préservant leur rentabilité.

La hausse de la consommation du bio est de 14% par an au cours des neuf dernières années

La hausse de la demande créé une difficulté, celle de trouver des produits de grande qualité et bio. Dans nos démarches, certains fermiers nous confiaient avoir du mal à fournir les produits bio, tellement la demande est forte. Les consommateurs choisissent le bio par souci de santé (39%) et par respect de l’environnement (28%), selon le baromètre Ethicity 2014 cité par l’étude.

Bien souvent, le consommateur est obligé de faire ses emplettes dans différentes fermes s’il veut davantage que les paniers de fruits ou de légumes assez répandus. Les produits frais et la viande bio sont en effet toujours plus difficiles à trouver.

La croissance du marché profite à la grande distribution

Selon un scénario prospectif « haut », les experts Xerfi estiment que ce marché atteindra 7,8 milliards d’euros en 2018 avec un rythme de croissance annuel moyen de 11,2%. Il représentera alors 4,2% du marché alimentaire total (contre 2,5% en 2013).

parts de marché des circuits de vente de produits bio

La grande distribution a bien remarqué cette croissance à deux chiffres du marché bio et s’est rapidement engouffrée dans la brèche en augmentant notamment le nombre de références et la taille de ses linéaires. C’est ainsi que les enseignes de la grande distribution ont gagné des parts de marché au détriment de la vente directe qui ne profite pas de l’essor du marché.

Avec la mondialisation, les produits d’importation à bas coûts et de mauvaise qualité viennent concurrencer les agriculteurs français. C’est ce qui a contraint l’agriculture traditionnelle à augmenter les rendements de sa production. Les pays européens ont ainsi basculé dans l’agriculture intensive et n’hésitent pas à utiliser l’irrigation à outrance ou autres traitements et pesticides afin de maximiser les rendements.

Seuls les circuits courts permettront de bien manger

Les circuits court permettent de sortir de cette spirale négative. L’avantage du « direct producteur » que biofermier.com soutient par son action, c’est de préserver les marges des agriculteurs souvent endettés et aux abois. Au final, la conséquence ça sera surtout un respect de l’environnement par des traitements naturels des denrées alimentaires, ça sera aussi le respect des animaux trop souvent maltraités. La conséquence logique de tout ceci c’est des produits de qualité, sains pour notre santé et surtout bons à manger !

Sources :

XERFI : La distribution de produits biologiques à l’horizon 2018 – JDN marché bio